Nouvelles du front
Good morning cher lecteur! Comment vas-tu en ce frileux dimanche enneigé de février? Tu t'es bien gavé de crêpes? Cela faisait un petit moment que je n'avais pas écrit. Je ne réitérerai pas les mêmes excuses que tu entends depuis près de 4 mois (bébé, gazouillis, couches, pas le temps, toussa toussa), je sais que ta mansuétude est grande et la blogosphère suffisamment vaste pour que tu compenses l'absence de choses à lire ici chez d'autres bloggeurs plus talentueux. C'est de bonne guerre. En parlant de guerre, quelques nouvelles du front (ouah la transition!).
Sache, lecteur intrigué, qu'il se passe tout de même des choses hypra intéressantes chez Titcheur ces temps-ci. Si si.
Mamerveille, qui ne cesse de progresser (à ce rythme là elle passe son bac l'année prochaine), a découvert l'usage de ses cordes vocales. Jusque là adepte des gazouillis les plus attendrissants, proches du pioupiou chétif du moineau, ma fille de bientôt 4 mois explore à présent les sons aigus. A côté d'elle, les vocalises de la Castafiore sont un doux chant mélodieux. Genre elle parle avec les dauphins. Ou alors elle essaye de trouver une fréquence pour communiquer avec les extra-terrestres, je ne sais trop.
Couplé à cela, elle poursuit ses expériences du 3ème type dans son bain. But du jeu: vider la baignoire. Elle prend un air très concentré et, d'un coup de bassin savamment calculé, repousse les parois de la baignoire avec ses pieds tout en battant des mains le tout en poussant ses ultra-sons, provoquant un véritable ras-de-marée dans la salle de bain. Fière comme Bartaba (humour), mon petit cétacé se marre comme une baleine.
Pendant ce temps, Tendrépoux travaille. Comme un chien. Qui aurait un costard-cravate et un attaché-case. Et un smartphone qui sonne tout le temps. Et un ordinateur avec des fichiers excel et des powerpoints avec plein de chiffres et de mots qu'on comprend pas. Et qui, le comble!, se ferait aboyer dessus toute la journée. Si tu vois pas de quoi je parle, lecteur novice, c'est que tu n'as pas lu ce billet là. Ni celui-ci peut-être. Comme d'habitude, la Slaves & Associates regorge de bonnes idées pour épuiser ses esclaves jusqu'au burn out exploiter au mieux les capacités intellectuelles de ses employés. La recette? Fastoche:
- Prendre 3 missions chez 3 clients différents
- Les confier à un Tendrépoux bosseur
- Faire en sorte que les dites missions soient situées à 1h de trajet de chez Tendrépoux
- Rajouter une once de RER A pour le fun
- Mélanger et travailler la pâte 12h par jour
- Une fois Tendrépoux bien cuit, envoyer une dizaine de mails urgents à traiter à 23h, saupoudrer de quelques calls le dimanche et bien secouer
- Pour finir, le faire lever avant le lever du jour, se préparer en silence pour ne pas réveiller sa femme et sa fille qui dorment du sommeil du juste (à 6h30 faut pas déconner) et le faire rentrer après le coucher du soleil et de sa fille pour être bien sûr qu'il ne la voit pas.
- Votre Tendrépoux- cocotte est prêt. A déguster sans attendre (le faire reposer risque de tuer le goût).
Quant à moi, et bien en bonne mère, je passe mes journées à observer Mamerveille et le moindre de ses progrès. Et en bonne épouse, j'en fais des petits films que j'envoie à Tendrépoux avec des petits mots niaiseux. Et à mes heures perdues, je fomente un complot contre la Slaves & Associates...