Avent: ouikende à la ferme
Le ouikende dernier, j'ai été rendre visite à une cousine de Tendrépoux qui vit dans une grande ferme dans notre belle campagne bourguignonne. Ils ont des hectares de champs, un poney, des cochons, des dindons, des poules, des oies, des tracteurs, bref tout ce qui va avec une ferme. Une vie 100% naturelle, loin de la pollution et des bruits citadins quoi. J'ai adoré laver les légumes encore couverts de terre, fraîchement cueillis au potager, me promener dans la neige dans les bois alentours, déguster les terrines faites maison et le petit Chablis du coin. Je trouve le concept de vivre de ce que l'on produit absolument fantastique: cultiver la terre, élever des animaux et se nourrir de son travail doit procurer une satisfaction intense.
Mais là où je me rends compte que je suis pas encore tout à fait prête pour tout ça, c'est quand le mari de notre cousine nous a proposés de nous offrir une poule.
- Sympa! m'écriai-je, je pourrai faire une poule au pot avec des petits légumes bio achetés sur le marché des Batignolles.
- OK, tu viens la choisir dans le poulailler?
- Euh… Comment ça, la choisir?
- Bah oui, je vais la tuer pour toi, donc dis moi celle que tu veux.
- Ah? Euh, oui mais si je la vois vivante, je vais pas vouloir que tu la tues et je suis capable de l'adopter moi, parce que j'aime pas voir les bêtes souffrir et qu'est-ce que je ferais d'une poule à Paris?
- …
J'ai donc fait ma grosse hypocrite. Je l'ai laissé choisir une poule tout seul et l'abattre. Il est revenu avec une bête plumée, vidée et ligotée tout comme il faut. Manquait plus que le cellophane Monop' et j'aurais pu l'acheter au supermarché…
Végétarienne contrariée, je suis.
Bon, maintenant que j'ai une jolie poule dans mon congélo, je vais lui faire honneur en la cuisinant bien. Tu connais une bonne recette pour l'accommoder?