Pâques… ça à faire!
Lecteur, je trouve enfin quelques minutes pour te livrer quelques lignes en pâture. Faut dire qu'avec ce week end à rallonge, j'ai manqué de temps pour te raconter ma vie, mon oeuvre. Or, il se trouve que ces trois jours qui signent le début des ponts de mai, et quasiment la fin de l'année scolaire (d'après mes calculs savants, il doit me rester en gros 3 semaines de cours…), m'ont permis de me livrer à mes activités préférées:
- dormir jusqu'à midi et traîner en pyjama jusqu'à 15h. Se remettre au lit après avoir avalé un café et un croissant en lisant la presse! Regarder le réveil, lire "14h34" et se dire que quitte à rater la messe, autant assumer et retourner faire la sieste.
- recevoir des copains de province pour le ouikende et faire les touristes à Paris. Visiter des monuments jugés "surfaits" et s'apercevoir que la Tour Eiffel en jette vraiment quand même et que les Archives Nationales ont des locaux magnifiques ouverts au public les 1er dimanche de chaque mois. Profiter de l'heure de la messe où les ouailles sont occupés à laver leur âme pour griller la queue dans les musées.
- découvrir des restos dans des arrondissements soi-disant infréquentables mais en fait vachement cools. Se régaler d'un fondant au chocolat et au carambar (si, si). Faire le plein dans la meilleure chocolaterie de Paris, où on te parle de cacao comme de grands crus bordelais. Se déculpabiliser en se disant qu'après tout, c'est Pâques.
- goûter des cocktails originaux et faire des expériences hépatiques extrêmes. Se rendre compte que la citrate de bétaïne est devenue ta meilleure amie. Se rassurer en se disant que même à la messe, le prêtre picole.
- vouloir faire découvrir à tes amis innocents la nuit parisienne en tentant un spectacle "plumes et paillettes" dans un grand cabaret de la capitale. Se faire rire au nez parce qu'on a pas réservé et se retrouver dans un club beaucoup moins classe avec des demoiselles qui ont manifestement oublié, certainement dans un moment d'amnésie collective, de mettre des vêtements, et qui trémoussent leurs ballons en plastique sous le museau de mâles hypnotisés, un filet de bave dégoulinant de leur bouche ouverte. Se dire que c'est quand même un comble, en ce week end pascal, de ne plus savoir à quel sein saint se vouer…